Archive pour le 11 octobre 2008

A qui est l’inné?

Samedi 11 octobre 2008


« Diamonds are forever»   – composé par John Barry – Interprété par Shirley Bassey. Merci Wikipedia. Pas mon générique de James Bond préféré.

Tout d’abord le titre. La pratique du ronflement (de la « respiration forte» ) qu’il paraît que j’ai acquis récemment, à en croire mon copiaule, est-elle une caractéristique innée marquée au plus profond des 50% de gènes me venant de pôpa (préféré) qui produit ses décibels nocturnes avec une régularité exemplaire, ou est-ce une réaction post-traumatique acquise de mon inconscient à l’idée de me retrouver six mois en chambre double (et des toilettes sur le pallier) ? Quoi qu’il en soit, le dit copiaule a fait des pieds et mains pour tenter de passer en chambre simple, et a réussi, m’accordant à moi aussi le bénéfice rare de profiter du luxe, calme et volupté de ma nouvelle chambre simple (avec toilettes sur le pallier). Et a mes gentils parents l’intense satisfaction de payer plus pour ça. Rajoutons à cela que ma nouvelle et coquette chambre est au 2ème étage, chose rare puisque les GPA se voient usuellement attribuer, quand ce n’est pas une chambre double, un rez-de-chaussée. Pour le plaisir notons que mon ex-copiaule loge à présent 2 chambres à coté de la mienne et que par un heureux hasard de conséquences, j’ai un accès plus ou moins illimité à la chambre (vide) qui nous sépare. Qui a parlé de m’enregistrer « respirer fort»  et de le diffuser la nuit dans la chambre d’à côté? Pas moi, en tout cas!

La chanson. J’ai récemment, à l’aide de quelques myriades de points et de quelques euros pour lesquels je remercie encore mon pôpa favori (puisse son chemin être pavé de fleurs toussa toussa) d’un HTC Touch Diamond. Je rejoins ainsi la longue liste des geeks qui peuvent surfer sur le net avec leur téléphone portable depuis (rayer les mentions inutiles) leur lit, leur amphi (mais c’est un peu comme leur lit), leur <insérez-ici un transport en commun. Non, vélib n’est pas un transport en commun!>, leur hôtel romain (référence needed), escapades Sarregueminoises futures, …

Le reste. Les ateliers Ariane. Séminaire 1 : Pipeau. Je n’ai qu’un lien à donner, qui est le site du « cabinet de conseil et de formation»  crée par l’animatrice de ces 3 jours de séminaire (sic) (l’animateur qui l’accompagne, quant à lui, vient de Centrale) « Alter & go : deviens et va»  (bonjour Mme L.C. , si vous lisez cette note après avoir fait une recherche google sur le nom de votre cabinet de conseil et de formation.). Aurais-je osé faire un jeu de mots d’un tel acabit? Probablement. Mais ma version française aurait probablement été lié à la chute de cette blague : « Alter & Go : semer la merde et disparaître pour la journée !»  (to alter = modifier, souvent dans un sens péjoratif, pour altérer la pureté de quelque chose) (aucun jugement de valeur ici, je parle uniquement en terme de jeu de mots). À noter que mon potentiel « cabinet de conseil et de formation»  aurait probablement été moins prisé avec un tel nom, je veux bien le croire. Ces fameux ateliers, qu’y fait-on? Des tours en allumettes les plus hautes possibles, des powerpoint bidons sur des « problèmes complexes à solutions multiples voire inexistantes»  (”Sortant de la prépa où vous avez appris a résoudre des problèmes simples à solution unique, vous allez apprendre à résoudre des problèmes complexes à solutions multiples voire inexistantes” (H.B) – Pawaaaaaa (bis)), on y pratique le Storytelling à tour de bras, dans la joie et dans la bonne humeur (comment le tailleur de pierres qui bâtit des cathédrales ira plus loin que le tailleur de pierres qui casse des cailloux, comment le gamin qu’on a habitué aux félicitations pour ses premiers gribouillages perçoit la rouste qu’il se prend quand il revient à la maison avec un 4 sur son bulletin, même s’il a des 17 à côté, et comment la culture de l’erreur est mauvaise en France par rapport à celle des États-Unis où il vaut toujours mieux avoir un panel de projets qui ont échoués sur son CV, comment Walter Elias a fait le tour des 14 millions de banques américaines avant de trouver à financer son 1er parc et comment J.K. Rowling a fait la tournée des éditeurs pour publier Harry potter, comment le 1er Apple il était moche et comment le développeur de Buisness Objects il est malin, etc, etc, etc.). Je crois que j’ai bien réussi a rendre l’impression des ateliers Ariane : J’en parle depuis un long paragraphe, vous avez compris un certain nombre de faits mais pas vraiment ce que c’était. Ben si c’est bel et bien le cas, alors j’ai réussi, puisque c’est ce que je pense. Mais peut-être que ça m’aidera a définir mon « projet professionnel» . Dans la joie, la bonne humeur, la dynamique, l’énergie et la synergie, et tout le tralala. Si vous savez ce qu’est un tonnement, contactez-moi au plus vite, j’ai une note des tonnements à rédiger dans les plus brefs délais. Pour info, mon projet enjeu sera sur la Réalité Augmentée (cf Wiki aussi est votre ami)

Bon, bon, suffisamment de temps passé sur ce post. Puis je peux pas tout raconter non plus, faut pas déconner^^.

A la prochaine !

GPA
Gentil Première Année. Sur le même principe, on construit les mots GDA et GTA

Copiaule

Partageant la piaule. Sur le même principe, on construit le mot copine

HTC Touch Diamond

l’Iphone, mais en bien.

vélib

Pour les non-parisiens, Vélib est… (résister au jeu de mots sur les pédales…) trouvable par google

Sarreguemines

Joli port de pêche du « cinq sept» , très pittoresque, à fortiori quand on considère l’absence de mer en Moselle (mais pas l’absence de grand-mères)

powerpoint

En français « Le pouvoir du point» , une apologie du bon usage de la ponctuation dans la langue française. Trouvable dans toutes les bonnes librairies. À moins que ce ne soit ça

Walter Elias

Prénom complet de celui que vous connaissez sûrement sous le plus simple prénom de Walt.

Buisness Objects

GETA. Si vous trouvez une bonne définition, donnez-la moi, je sais pas non plus ce que c’est.